| | Flash-back : We can swin in silence [Toya] | |
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On m'appelle Kozuki Tsukane mais est-ce ce que je suis? Ex-Ju Ichi Ban Tai Yon Seki ≡ Where is my mind ≡Messages : 64Date d'inscription : 12/01/2012 Age : 36 | Sujet: Flash-back : We can swin in silence [Toya] Dim 19 Fév - 15:57 | |
| Bones in the water and dust in my lungs Dernier jour de la semaine. Posée contre l'un des rochers qui entouraient le bassin d'eau presque brûlante, la rouquine réfléchissait. Tout allait bien trop vite, bientôt elle ne saurait plus comment gérer tout ça. Pourquoi fallait-il que ce soit si compliqué? Plus les jours passaient et moins elle se reconnaissait. Toujours aussi dangereuse au combat, mais d'une manière plus...perverse, plus tordue...Il suffisait qu'elle se souvienne d'un de ses combats pour sentir son sang se mettre à bouillir dans ses veines, se rappeler le sang qui coulait pour que son cœur s'accélère...Et au milieu de ses souvenirs, une image revenait sans cesse, un sourire, accompagné de cette odeur si acidulée, si particulière, qui n'appartenait qu'à une seule personne. Aussitôt elle se mettait paniquer, regardant autour d'elle pour voir si personne n'avait surpris cette ébauche de sourire presque tendre qui se dessinait sur son visage. Ça n'allait vraiment plus. Le regard vide, elle observait ses cheveux flotter entre deux eaux, ses yeux ne reflétant que l’élément liquide qui l'entourait. Cela faisait bien longtemps qu'ils n'avaient pas brillé de cet éclat argenté synonyme de son ardeur au combat, comme si ce qui lui arrivait la dénaturait peu à peu. Elle avait pourtant réussi à abandonner ce qui ne faisait que la blesser jour après jour, pour au final retomber dans un piège de la même espèce, bien plus dément et sadique que le précédent. À croire qu'elle aimait ça au final... Et pourtant elle connaissait la solution...céder ou se battre, quitte à se détruire. Savoir si elle encore la force d'abandonner une nouvelle fois, c'était une autre question. Que pouvait-elle faire de plus de toute façon ? Chaque mouvement envisageable menait à une impasse ou pire, sur un court ou un long terme. Et ça, sans inclure les mouvements de l'autre... La jeune femme se sentait piégée, prisonnière d'une chose qu'elle avait l'impression de combattre depuis trop longtemps. Ramenant ses genoux contre elle, sa joue frôla la surface de l'eau. Plus elle tournait et retournait le problème dans son esprit, plus une idée se faisait claire et précise : elle devait le revoir. Toute à ses pensées déprimantes, Tsukane entendit tout de même le bruit venant des vestiaires des femmes. Il ne manquait vraiment plus que ça : ses relations avec les autres femmes shinigamis n'étaient pas vraiment les meilleures, à l'exception d'une ou deux, le fait d'être de la division des barbares n'aidait pas forcément. Attrapant la bouteille de saké posée un peu plus loin, elle but une grande rasade pour se donner du courage. Il était étrange de penser que la jeune femme n'avait aucun problème à se mesurer à plus grand, plus fort ou plus imposant qu'elle, mais qu'avec ses congénères du même sexe elle avait énormément de difficultés. |
| | | On m'appelle Fubuki Toya mais est-ce ce que je suis? | Jû Ban Taï San Seki | ♦ Dark as snow ♦Messages : 6Date d'inscription : 17/01/2012 Age : 29 | Sujet: Re: Flash-back : We can swin in silence [Toya] Lun 20 Fév - 16:13 | |
| "You are impossible to find" Le sol est froid, mortellement froid. Un frisson qui lui parcourt tout le corps et pourtant il ne lui vient même pas à l’idée d’essayer de se vêtir un peu plus. L’air se refroidissait constamment depuis un certain temps et pourtant elle, un modèle d’inflexibilité vestimentaire s’était incrusté en elle, étrangement. Elle poussa la porte des vestiaires, enfin. Un peu de liberté, un peu de solitude, il ne semblait y avoir personne aujourd’hui.. Ah quelle chance, elle n’aurait voulu passer encore une trentaine de minute à marcher dans les sous-bois pour retrouver son lac miniature secret. Et puis froide ou chaude, l’eau est universel.
Elle défait sa ceinture, elle fait encore descendre un peu plus le haut de son uniforme pour qu’il laisse sa peau entourée du linge blanc qu’elle porte en dessous. Ce n’est qu’en déposant ses habits sur le banc qui se trouve au milieu des vestiaires qu’elle se rend compte qu’elle n’est pas seule… Tellement ennuyant. Elle s’assit un instant, pas encore prête à affronter la compagnie d’une autre membre du corps féminin du seireitei. Elle ferma les yeux et plongea dans l’océan de ses pensées. Son esprit n’était qu’une étendue souterraine sans aucune faille, des milliers de kilomètres sous la surface.
Froid. Le sol est froid. Et pourtant la vapeur s’échappe des portes qui la séparent de la source fumante. Froid, glacial. Pourquoi ? Parce que depuis quelque temps elle ne peut se rappeler la chaleur que part un souvenir d’une nuit embuée, par des bras qui l’enlacent. Qu’il était troublant de ressentir quelque chose d’aussi lointain. Vivre ? Qu’est ce que c’est que vivre ? Rien qu’un battement après l’autre. Boom boom…boom boomm boom. … Tic tac tic tac, mon cœur est une horloge où le temps s’écoule…Rien qu’un rire sarcastique et lointain. Tu te prends de haut n’est-ce pas ?
Froid. Toya rouvre les yeux. Elle papillonne un instant pour se réadapter à la lumière…Humf c’est tellement fragile un corps…Le sien commençait à protester d’ailleurs…Froid. Un soupir et puis elle se lève pour pousser la porte. La buée l’assaillit mais elle ne s’était pas trompée, il y avait bien une autre personne du sexe féminin dans le bassin, une chevelure de feu qui rêvassait au bord de l’eau. Les rousses sont rares il parait…Les rousses ont un drôle de parfum d’après un certain patrick selon un certain Jean-Baptiste grenouille….Un parfum qui ferait vivre et mourir, aimer quiconque le porte… Hum..pourtant il y avait que l’eau…Et un peu de saké.
Elle s’avança, ne cilla pas en passant près de la demoiselle et puis entra dans l’eau. Elle plongea sa tête à l’intérieur et resta dans le liquide amniotique et protecteur qui s’était formé autour d’elle. Sa chevelure ébène flottait à la surface. « Sa respiration était régulière » l’on ne peut pas respirer sous l’eau, pourtant c’est bien l’expression qui explique le plus mais aussi le mieux ce qui se passait sous l’eau chaude. Elle resta là sans bouger, attendant que son corps se refasse à la température. Combien de temps est-elle restait ? Et bien les scientifiques s’accorderaient à dire environ 3 minutes….5 peut-être …. Ou plus ? Le temps est relatif. Rester aussi longtemps peut faire croire que l’on s’est noyé. Elle se redressa et sortit la tête de l’eau. Elle n’eut pas ce réflexe que de prendre une grande respiration, au contraire, c’était comme si on l’avait arraché à son milieu naturel. Elle s’arrêta un instant puis se retourna vers sa colocataire. Elle n’était pas friande des conversations, ni des protocoles…
Elle faisait néanmoins un effort et afficha un certain sourire.
" Bonjour…Puis-je vous en emprunter un peu ?"
Oui c’était la seule chose qui lui été venue à l’esprit.
[copier coller power...xD] |
| | | On m'appelle Kozuki Tsukane mais est-ce ce que je suis? Ex-Ju Ichi Ban Tai Yon Seki ≡ Where is my mind ≡Messages : 64Date d'inscription : 12/01/2012 Age : 36 | Sujet: Re: Flash-back : We can swin in silence [Toya] Lun 20 Fév - 16:22 | |
| And believe your dreams of me sinking Les femmes au sein de l'armée de la Cour, ça ne courrait pas les rues. Peut-être que le reiatsu choisissait des hôtes masculins la majorité du temps pour leur côté naturellement belliqueux, ou juste que les nanas fuiyaient ce genre d'environnement et apprenaient à gérer ce surplus d'énergie spirituelle sans l'aide de l'Académie. Toujours est-il que la rouquine marinant actuellement dans le bassin se targuait de connaître chacune des femmes dans toutes les divisions, ou au moins leurs noms et grades. Et la brune qui entra bientôt se révéla être une divisionnaire de la Dixième, Toya ou quelque chose comme ça, la San Seki si ses souvenirs étaient bons. Pour la tranquillité et la solitude c'était loupé mais elle n'allait pas non plus fuir comme ça. La rouquine la regarda plonger à travers la fine brume, ses cheveux s'éparpillant dans l'eau comme une ombre menaçante, contrôlée par on ne savait quelle volonté. Étonnant ce qu'elle tenait sous l'eau d'ailleurs. Mais elle n'était pas là pour un concours infantile d'apnée, ou pour la surprendre par derrière. Acquiesçant silencieusement à sa demande, la Yon Seki prit une gorgée de l'alcool avant de faire flotter la bouteille jusqu'à sa compagne du soir, s'immergeant ensuite jusqu'au menton. Elle avait toujours aimé l'eau, et cette attirance s'était renforcée avec son zanpakuto, et son affinité avec l'élément liquide. Et la sensation de légèreté, de liberté, qu'elle ressentait alors ne pouvait être égalée que lorsqu'elle combattait le plus violemment possible. Respirant par le nez, elle voyait la surface de l'eau se froisser avant de redevenir paisible...Une façon d'être qu'elle ne connaissait pas, trop emportée, trop impulsive... Le silence qui régnait ne la dérangeait pas vraiment, elle n'avait jamais été fan des bavardages insipides, mais la présence d'une femme en ces lieux pourrait peut-être l'aider, ou du moins éclairer certains points qui lui étaient obscures. Hasugin'ori n'avait pas été capable de répondre, ou n'avait pas voulu, et elle ne voyait personne à qui s'ouvrir sur cette question qui la taraudait depuis un bout de temps. Depuis qu'elle l'avait rencontré. Puis-je vous poser une question?Si l'idée qu'elle en avait était simple, les mots pour l'exprimer étaient plus incertains. La rouquine devait les choisir avec soin sous peine d'être encore plus floue que ses propres pensées et devoir expliquer plus en longueur ce qu'elle voulait savoir. Et pourtant, sa question vint toute seule, si simple et si difficile à prononcer, qu'elle eut l'impression qu'on la lui arrachait presque le cœur. Comment reconnaît-on l'amour ? ...Je veux dire, par rapport au désir ou à la passion...[si si t'inquiète! XD] |
| | | On m'appelle Fubuki Toya mais est-ce ce que je suis? | Jû Ban Taï San Seki | ♦ Dark as snow ♦Messages : 6Date d'inscription : 17/01/2012 Age : 29 | Sujet: Re: Flash-back : We can swin in silence [Toya] Lun 27 Fév - 16:43 | |
| [désolée du retard Oo] "Making a Poker Face ._."
La bouteille vogua si gentiment vers elle que toya ne put s’empêcher de décortiquer le mouvement qu’elle faisait. C’était incroyablement précis comment les petites ondes se propageaient dans le milieu ? Plutôt que de s’en saisir directement elle choisit au contraire de la regarder suivre son chemin, tracer un passage vers elle avec tant de difficulté… Et puis elle s’extasia devant la poussée d’Archimède, c’était tellement simple comme concept et pourtant personne n’y faisait attention ; tsukihime le lui rappelait sans cesse en tout cas « la poussée d’Archimède c’est la différence entre couler comme une pierre et flotter tel une fleur de lotus ». Bref elle attrapa mollement la bouteille qui arrivait tant bien que mal vers elle et sans vraiment crier garde pris une grande gorgée… Le liquide lui brula la gorge mais la sensation de bien être ne tarda pas à faire surface…Une autre gorgée. La remerciant silencieusement elle lui renvoya la bouteille lentement pour pouvoir apprécier encore un peu le mouvement de ce petit ustensile à la surface de l’eau.
Elle s’engouffra à nouveau dans le liquide mais fut interpellé presque aussitôt par la voix de la rousse qui s’adressait à elle… Bien dans un sens elle avait « engagé » les hostilités alors il était de son devoir de se plier au protocole social des gens que l’on pourrait qualifié de « civiliser »…oui bon on va pas épiloguer en gros elle se retourna vers elle.
" Et bien vous pouvez toujours essayer de la poser…"
Ça c’est une réponse ni encourageante ni démoralisante et priant dans son fort intérieur pour que la question en –question justement – soit de celle qui n’empêchent pas à savourer tranquillement l’eau chaude d’une source qui est franchement plus que relaxante. Ses yeux bleus azurés tournés vers elle, elle fixa la demoiselle jusqu’à ce que la sentence tomba ! Toya resta d’abord interloquée…Mais c’est quoi c’te question ? On demande ça aux inconnus ? NON mieux, ça se fait de demander ce genre de truc dans un bain chaud au milieu de la journée après deux gorgées de saké alors qu’elles ne se connaissaient ni d’adam ni d’Eve ? Oui oui bon ok calme. La vérité étant que cette question fut épineuse, et elle s’empara en réalité à nouveau de la bouteille qui avait commencé sa course vers la rouquine. Reprenant une autre gorgée comme pour se donner du courage elle resta pensive…Et après un certains instant elle essaya d’afficher un sourire qui « ressemblait » à de la Gêne.
" Hum…je suis désolée … Je ne pense pas être la meilleure personne pour ce genre de question"la seule chose que je connais c’est le désespoir et la solitude " Je n’ai aucune idée de ce qu’est le « véritable amour »"Ou si je l’ai connu, alors je l’ai oublié " d’après les livres c’est lorsque votre tête tourne ou que votre cœur s’emballe…que vous restez obnubiler par la personne en question et que du matin au soir vous ne pouvez respirer jusqu’à ce que son visage soit près du votre à nouveau"
Puis elle reprit une gorgée. " Le désir c’est une « envie » de ce que l’on a pas… Mais les envies sont passagères et puis l’amour s’accompagne de désir indubitablement…Mais je pense qu’il est plus nécessaire, plus véridique plus…vital…"
Elle émit un rire jaune.
" Mais une fois de plus je ne pense pas que vous vous adressiez à la bonne personne…"
Elle lui tendit la bouteille.
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| | | On m'appelle Kozuki Tsukane mais est-ce ce que je suis? Ex-Ju Ichi Ban Tai Yon Seki ≡ Where is my mind ≡Messages : 64Date d'inscription : 12/01/2012 Age : 36 | Sujet: Re: Flash-back : We can swin in silence [Toya] Lun 19 Mar - 12:51 | |
| Comme on peut tomber sous le charme, on peut aussi tomber de haut Elle n’était pas plus avancée, mais Toya semblait aussi perdue qu’elle sur la question. A croire que le destin avait choisi la seule personne qui ne pouvait lui répondre, tout en lui apportant des éléments pour l’aider. Contradictoire et pourtant… Tsukane comprit ce que l’autre femme lui disait, sans qu’elle se sente aidée ou soulagée pour autant. Dieu qu’elle détestait réfléchir sans fin à des choses qui mettaient son esprit sans dessus dessous. La rouquine attendit que la bouteille soit à portée de bras pour s’en saisir avant de prendre une grande gorgée. Le saké lui brûla la gorge, feu agréable qui la rappelait à la réalité. Comment démêler ce inextricable bordel où elle se sentait prisonnière? D’un côté celui qu’elle avait toujours aimé en secret, tant de temps à attendre un simple signe de sa part sans jamais le voir venir, de l’autre celui qui semblait lui convenir parfaitement, y comprit dans sa folie. Être obnubilée par l’autre c’était le cas, mais ils étaient désormais deux à se disputer la place de torture permanente pour son esprit… Pourquoi était-ce si compliqué, si dur à supporter ? Tsukane ne voulait plus de tout ça, souhaitant de toutes ses forces y renoncer sans pour autant accepter d’abandonner…Elle n’avait jamais fonctionné comme ça, il devait y avoir une solution…Le genre insupportable et douloureux, mais ça devait forcément exister…Les deux ensemble ? Elle ne pourrait pas accepter de leur faire ça…L’un d’eux ? Mais lequel ? Celui qu’elle suivait depuis tellement d’années comme une ombre ou celui qui la faisait se sentir unique et ô combien vivante ? Et si c’était seulement un désir fugace qui la poursuivait, qui avait seulement besoin d’être accompli, pour disparaître ensuite totalement ? Elle se connaissait un minimum, ça ne ressemblait pas du tout à sa façon de fonctionner ou d’agir…Ce rire, ce regard, cette façon d’agir, ce mode de vie unique, ce qui se dégageait de lui…d’eux… Une nouvelle fois elle bu une longue rasade, avant de laisser la bouteille déjà bien entamée flotter selon son gré. Ses mains retournèrent sous l’eau, savourant la douce chaleur qui les enveloppait, suivant les maigres mouvements de l’élément liquide. Elle n’aurait jamais du poser cette question idiote à cette femme qu’elle ne connaissait pas, ça ne faisait que rendre tout encore plus compliqué que ça ne l’était déjà. Veuillez m’excuser de vous avoir demandé ça, c’est un peu dur de s’y retrouver en ce moment…Et voila qu’en plus elle s’excusait, chose qui ne lui serait jamais venu à l’esprit encore un mois auparavant ! Elle changeait, elle le sentait, mais elle était incapable de dire si c’était en bien ou en mal. Trop de choses qu’elle ne comprenait plus vraiment, et personne pour l’aider à y voir plus clair. Vous êtes bien Toya-san, de la 10ème division ? |
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